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Courte éclaircie pour le blé et le maïs sur Euronext

Après avoir commencé la semaine « sur un ton de fermeté » en Europe, blé et maïs perdaient du terrain à l’ouverture du marché à terme mardi 9 avril 2024.

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« Les céréales commencent la semaine sur un ton de fermeté en Europe. Le blé trouve du soutien dans les incertitudes climatiques de ce printemps marquées tant par un excès d’humidité sur la moitié nord de l’Europe que par un assèchement précoce du sud de l’Europe et du bassin mer Noire. Le maïs est lui aussi assez ferme dans un contexte d’importations ralenties dans l’Union européenne ces dernières semaines », résume Argus Media-Agritel dans sa note quotidienne.

Ainsi lundi 8 avril sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 203,75 euros sur l’échéance de mai (+0,75 euro par rapport à la clôture précédente) et à 216,75 euros sur celle de septembre (stable). La tonne de maïs a terminé la séance à 191,75 euros (+1,50 euro) sur l’échéance de juin et à 195,75 euros (+1 euro) sur celle d’août.

Ce mardi 9 avril toutefois, peu avant 11h15, la tonne de blé s’échangeait à 202,75 € (–1 euro) sur l’échéance de mai et à 215,25 euros (–50 euro) sur celle de septembre. Celle de maïs, quant à elle, perdait 1 euro, à 190,75 euros, sur l’échéance de juin, et 0,25 euro, à 195,50 sur celle d’août.

Semis de printemps

À la Bourse de Chicago, le contrat de blé a clôturé en légère baisse lundi, quand le maïs terminait en légère hausse. « Le marché reste attentiste tant face à la météo des prochaines semaines qui sera déterminante pour les blés d’hiver et pour les semis de printemps qu’avant la publication du prochain rapport mensuel Wasde de l’USDA (ministère de l'Agriculture américain) ce jeudi 15 avril », commente le cabinet.

D’après le dernier rapport hebdomadaire de suivi de l’état des cultures aux États-Unis, publié lundi soir, 56 % des blés d’hiver sont jugés dans un état « bon à excellent », comme la semaine dernière, et contre 27 % l’an passé à la même date et au plus haut depuis quatre ans. Les semis de blé de printemps et de maïs sont estimés à 3 %, comme le rapportent Argus Media-Agritel et Sitagri.

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